Au cours de ces mêmes années, le monde a été confronté à un scénario pour le moins inquiétant sur l’avenir de la planète, ce qui a suscité un intérêt accru, en particulier chez les jeunes, pour les produits écoresponsables, issus d’un système de circularité des matières premières, notamment en termes de production, de consommation et de mise au rebut.

L’avènement et le développement de plus en plus fulgurant des plateformes sociales a permis de transmettre instantanément des informations, des photos, des vidéos, rapprochant ainsi le public du monde de la haute couture, qui avait toujours été considéré comme inaccessible. Assister à un défilé n’est plus une activité réservée à l’élite du show-business ou aux hautes sphères de la mode, mais est désormais accessible à tous via leur smartphone, rendant chaque vêtement porté sur les passerelles plus accessible et désirable.

Les considérations que nous venons de faire ont eu un effet positif sur la réputation du système de la mode, en redéfinissant les attentes des clients finaux et en les éloignant, au moins en partie, de la spirale du « fast fashion » qui a détourné l’attention du public ces dernières années vers des paramètres de jugement consuméristes et non durables.

Le retour du « fait main » donne indéniablement un nouvel élan à la maille, car sa création repose sur des processus artisanaux utilisant des matériaux essentiellement naturels ou recyclables, avec lesquels on peut se laisser aller à des couleurs vives, des motifs fantaisie et des formes inhabituelles.